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mercredi 19 décembre 2018

Notre déco de Noël fétiche

J’ai cédé aux sirènes du jingle bells, malgré mon état d’esprit grinch. Le salon brille de mille feux, entre guirlandes, sapin et crèche. Les enfants sont branchés sur du 220 volts version fatigue extrême. Même le calendrier de l’avent ne suffit plus à les canaliser le matin. 

Dans ce capharnaüm pré-Noël, il reste une déco qui garde la place numéro un dans le cœur de la famille : la crèche provençale, tradition toute droit venue des origines du papa.
Le week-end dernier nous sommes retournés comme chaque année à la foire aux santons et nous avons encore rapportés de nouveaux habitants (ces dernières années, la crèche se transforme en zoo avec de nombreux animaux). Les filles ont pu y faire l’atelier du santonnier et façonner leur propre santon en terre glaise grâce à Arterra. 

Par-dessus tout, ce qui fait chavirer mon cœur chaque année, lorsqu’on rouvre les cartons de déco, ce sont les santons achetés à la naissance de chacune des filles, leur santon.
Il y a cette gitane qui allaite son bébé, cette femme avec son petit enfant qui joue à ses pieds, et cette petite fille avec son chiot dans les bras. Je me replonge des années en arrière quand je les regarde et je suis si heureuse de les voir disposer à chaque Noël « leur » santon où elles veulent dans la crèche. 
Cette année, miss H. a pris une place de choix, entre le bœuf et l’âne, à attendre de pied ferme le petit Jésus. Ma cavalière s’est évidemment postée près du cheval camarguais, tandis que ma grande s’est mise sous l’olivier avec le petit chat.
Chez nous, la magie de Noël c’est vraiment cette crèche qui nous ressemble de plus en plus chaque année. Et chez vous ?


mardi 18 décembre 2018

Thoiry ou le Jardin des plantes pour les illuminations?

Hasard ou non, le Jardin des Plantes et le zoo de Thoiry proposent tous les deux des structures lumineuses représentant des animaux, façon lanternes chinoises géantes.
Ces illuminations de fin d’année réchauffent la visite des parcs animaliers en fin d’année et émerveillent petits et grands. Mais, à choisir, lequel visiter ? 

Au Jardin des Plantes, pour réussir à découvrir les soixante scènes sur le thème des animaux disparus ou en voie de disparition (dinosaures, ours polaires, pandas…) il faut être très patient. Il y a foule, même avec des billets achetés en ligne… Compliqué lorsqu’on vient pour une sortie familiale, l’hiver, dans le froid. 
Après avoir bravé la désorganisation de la file d’entrée, il faut réussir à se repérer dans l’obscurité, plan en mains (difficile de trouver la sortie), parmi les familles parisiennes qui affluent. Prévoir également de faire la queue devant le requin blanc de 30 mètres de long pour avoir son selfie avec lui. 
Autre malus : certaines installations sont vraiment à proximité des vrais animaux du zoo, pas sûre que leur rythme soit respecté. Pour ce bain de foule nocturne, le tarif est assez élevé. 15 euros par adulte, 12 euros par enfant (3 à 12 ans), 14 euros et 11 euros en ligne. Forfait famille à 45 euros sur internet et 48 euros sur place. 
Côté zoo de Thoiry, le prix est aussi élevé (entre 17,90 et 19,90 euros), mais si l’on couple avec une visite du zoo la journée (de 23 à 29 euros), l’accès aux créatures illuminées est gratuit. Si vous venez plus tôt, n’hésitez pas à faire le safari en voiture parmi les animaux, succès garanti auprès des enfants. 
Les installations lumineuses sont un peu à l’écart de la partie où vivent les animaux du zoo, côté château et jardin, et offrent un spectacle d’inspiration chinoise de six cents sculptures. Le parcours dans la forêt entre dragon, lions, zèbres, insectes est plus intimiste. L’ambiance enchantée est dépaysante, sans se sentir oppressé par la foule. 
Autre atout : un marché de Noël d’artisans, des spectacles (danse, jonglage, acrobaties) et une tente chauffée avec boissons chaudes rend la soirée chaleureuse et la sortie accueillante.
Des illuminations à privilégier, pour peu qu’on s’éloigne un peu des parisiens. 

Espèces en voie d’illumination au Jardin des plantes, entrée côté gare d’Austerlitz. De 18 heures à 23 heures, tous les soirs jusqu’au 15 janvier 2019.


Lumières sauvages au Zoo de Thoiry. De 17 heures à 21h30 ou 18h à 22h en février et mars, les mercredis, week-ends et vacances scolaires jusqu’au 10 mars 2019.

 

lundi 10 décembre 2018

Trop de Noël tue Noël

En décembre, il faut jouer le jeu, participer à la bonne humeur des préparatifs de fin d’année.
Mais pour moi, ça lasse, ça dure trop longtemps, enfin ça commence trop tôt… Halloween se prépare fin septembre, Noël démarre en octobre…
Loin de moi l’idée de faire le schtroumpf grognon. C’est vrai que ça fait plaisir de sentir les gens heureux, d’être en famille, de penser aux cadeaux, aux jolies tenues, et aux bons repas.
Ce qui est plus gênant, c’est la démesure. Trop tôt et too much. Pourquoi vouloir que son salon clignote à s’en déclencher une crise d’épilepsie ? Pourquoi faire la pub pour le foie gras dès le 5 du mois ?  
Et puis cette injonction à être heureux, cette pression sociale à entrer dans une période de trêve à base de chocolats chauds et de chants grégoriens. « Si tu voulais tu le serais » pour citer Angèle.
Au final, socialement ce n’est pas toujours simple. J’ai l’impression d’être une rabat-joie, ou de passer pour celle qui aurait un problème avec les fêtes de famille, version Orelsan.
Alors pourquoi fêter Noël ? La clé, la meilleure des réponses, c’est que cette période rappelle l’enfance et crée de beaux souvenirs à nos propres enfants. On a tous besoin de rêves et de chaleur. Alors plongeons tous gaiement dans cette féérie collective.
Sur ces mots, je vous souhaite de belles et douces fêtes de fin d’année, avec l’amour et la bonne humeur dans le cœur. Et je m’en vais regarder le Grinch.