vendredi 22 février 2019

Astuces pour préparer son voyage / Travel tips


Avant de partir en voyage, je suis incapable de rester sans rien faire. 
Il faut que je lise, que je me documente, que je cherche les meilleures adresses et les plus belles visites.
Je considère que ça fait tout autant partie du plaisir du voyage que le voyage lui-même.
C’est aussi l’occasion d’impliquer les enfants, de leur présenter la destination, la culture, la nourriture…
A l’heure d’internet et des réseaux sociaux, les bons plans ne manquent pas. 
Voici mon plan d’attaque avant de partir.

Le choix de la destination : selon nos envies, il faut prendre en compte le climat, le temps de trajet, le coût de la vie et le coût du voyage (transport, logement, nourriture, visites).

Les formalités : Une fois la destination choisie, je me renseigne sur les nécessités administratives. Faut-il un passeport ou juste une carte d’identité ? Un visa ? ou l’Esta pour les US ? Faut-il certains vaccins ? Je regarde également le risque pays avec le portail du gouvernement.

L’itinéraire : pour me faire une idée des sites à voir, je surfe sur les site du routard et du lonely planet. Les blogs et forums sont aussi des mines d’information. Rien ne vaut le ressenti et les coups de cœur des voyageurs. 
Côté guides touristiques, j'aime beaucoup les Cartoville et l'inusable Guide du Routard.
Je fais aussi beaucoup de recherches sur Instagram avec les hashtags (par exemple miamitrip, miamiwithkids, floridawithkids…).
Pour éviter les mauvaises surprises, je fais aussi une recherche sur Google avec « arnaque + ville » ou « quartiers à éviter + ville ».
Une fois que j’ai noté les points d’intérêt qui m’intéressaient, je m’aide de Google Map pour optimiser notre trajet.

Les réservations : Je passe au concret et je réserve dans l’ordre : les billets d’avion, puis la location de voiture, puis les hôtels. A l’avance pour nous, car à cinq personnes ce n’est pas toujours évident de trouver des chambres familiales au meilleur tarif.
Pour les billets d’avion, je regarde sur des comparateurs de vols, mais je réserve ensuite directement auprès de la compagnie. En général, les tarifs sont plus attractifs si on réserve un mardi ou un jeudi, plutôt que le week-end.
Pour la location de voiture, j’utilise les services de Auto Europe qui compare les différents loueurs et donnent les garanties précises des contrats de location.
Pour les hôtels, j’ai l’habitude d’utiliser Booking, car il y a un filtre « Sélection pour les familles ». Et puis, il y a la possibilité de réserver sans payer jusqu’à quelques jours avant la date de réservation, très pratique, pour les modifications de dernière minute.


Les applis de voyage : j’ai sur mon smartphone, Mapfactor (GPS offline), Mapstr (mon chouchou pour enregistrer et partager les bonnes adresses), First Aid (premiers secours, mais en anglais), Weather Pro (la météo, pour les addicts), City Mapper (plan des transports en commun), Flush (appli pour trouver des toilettes publiques), Around Me (pour trouver lieux et services autour de soi), XE (convertisseur de devises), Google Translate (si besoin de traducteur).

Quelques jours avant de partir : Je préviens ma banque de ne pas bloquer ma carte bleue dans tel pays. Pour le change, je ne le fais pas en France, je vais simplement au distributeur en arrivant dans le pays (et je retire une grosse somme plutôt que plusieurs petites pour ne payer qu’une fois les frais bancaires). Je préviens également mon assurance pour avoir les infos et numéros à prévenir en cas de pépin sur place. Pour le téléphone mobile, les offres des opérateurs français sont trop chères, donc il vaut mieux prendre une carte Sim locale an arrivant sur place aussi. 

Et pour vous? quelles sont vos habitudes avant de partir en voyage? 

vendredi 15 février 2019

Les 8 apprentissages d'un jardin partagé



Je vous ai déjà parlé de l’importance pour les enfants d’être en contact avec la nature (surtout pour des citadines comme les miennes).
De la même façon, lorsque nous voyageons, nous avons besoin de sortir des visites culturelles pour un parc, un bord de mer ou une rivière avoisinante, c’est plus fort que nous. Autant nous aimons découvrir une nouvelle ville, un nouveau pays, autant nous avons besoin d’une pause de verdure dans ce tourbillon touristique. 

Alors quand Rémy et Coline du blog Petites Chasses au Trésor m’ont invitée à participer à leur carnaval d’articles sur « la nature et les apprentissages », je me suis sentie concernée (leur article sur ce thème est ici). D’autant plus que de récents projets autour de notre jardin partagé voient le jour. 

Au quotidien, au pied de notre appartement de banlieue parisienne, nous avons la grande chance d’avoir un vaste espace vert privatif.
L’an dernier, un projet de jardin partagé a vu le jour et je me suis lancée dans l’aventure (après accord du conseil syndical), et c’est un succès. Le vieux bac à sable est devenu un potager. 

Pour rappel, un jardin partagé est un jardin collectif géré et animé en commun par des habitants (ici des copropriétaires motivés). C’est une superbe aventure, car nous ne sommes pas seuls pour nous lancer dans le jardinage et ce lieu permet de développer du lien social de proximité que nous n’avions pas auparavant, toutes générations confondues. 

Autre avantage : même en ville, nous retrouvons un contact physique avec la nature. Je retrouve un morceau de mon enfance à la campagne que je peux transmettre à mes filles.

Tout naturellement, les enfants ont fait partie de l’aventure. Dès que nous descendions travailler au jardin, ils étaient les premiers à venir nous aider et à s’intéresser à cette vie à l’extérieur.
Tous les enfants aiment la terre, la toucher, la gratter, la mélanger avec de l’eau (les fameuses patouilles)... C’était l’occasion idéale pour appréhender la nature avec les enfants. 

Le jardin partagé est ainsi devenu un outil pédagogique que je ne me lasse pas d’exploiter, avec mes propres enfants, et par extension avec tous les enfants de la résidence qui viennent spontanément nous voir.
Voici les 8 avantages du jardin partagé comme outil d’apprentissage par la nature.

L’apprentissage de la temporalité. 
Jardiner permet aux enfants d’expérimenter le cycle des saisons, le temps de la germination, l’attente avant la récolte. Ces expériences leur permettent aussi d’être plus attentifs à la météo et aux températures. Peu à peu, ils savent repérer quand la terre a besoin d’arrosage.

L’utilisation des 5 sens. 
Tous les sens sont mis en éveil, que ce soit par le toucher pour manipuler la terre, l’odorat pour les différentes odeurs (terre mouillée, aromates…), le goût des fruits (et légumes) mûrs ou âpres, l’écoute de tous les sons de la nature environnante (entre les merles curieux et les mésanges à l’affût d’un nid), et la vue du jardin qui évolue au fil du temps et change de couleurs à chaque saison. Nous envisageons d’ailleurs bientôt, un atelier loto des odeurs avec nos plantes aromatiques.

Acquérir un savoir sur le jardinage. 
Peu à peu, les plus jeunes acquièrent le vocabulaire du jardinier (semer, biner, arroser, repiquer…), de ses outils (pelle, râteau, binette, arrosoir…), les noms des fruits et légumes (la différence entre chou et salade, entre tubercules et fleurs qui se transforment en fruits) et des animaux qui peuplent le jardin (vers de terre, limaces, hérissons, mille-pattes).

Acquérir un savoir-faire au jardin. 
Ils connaissent peu à peu les rudiments de l’entretien du jardin, entre désherbage, arrosage ou bouturage. Quel plaisir de voir les enfants comprendre et mettre en place un paillage pour éviter les mauvaise herbes et garder l’humidité en été, ou de les voir constituer une grainothèque pour anticiper les semis d’une année sur l’autre.

Acquérir un savoir-être. 
Certaines règles doivent être respectées envers les plantes mais aussi envers le travail déjà accompli par les autres jardiniers. Ils font ainsi attention à ne pas piétiner les jeunes plants ou à ne pas cueillir trop tôt les fruits ou légumes. Ils respectent les autres jardiniers et comprennent la mise en place de tours d’arrosage ou du partage des cueillettes. Attention cependant à ne pas trop imposer de contraintes et à doser les règles. Le meilleur apprentissage passe par l’expérience, donc il faut aussi savoir laisser faire les enfants.

Devenir des éco-citoyens. 
Le jardin partagé est l’occasion idéale pour sensibiliser à la biodiversité. Les enfants comprennent rapidement que la nature fait bien les choses, que les insectes ont un rôle à jouer (entre le vers de terre qui aère la terre et l’abeille qui pollinise le jardin). Ils découvrent également que les produits chimiques ne sont pas indispensables et que des alternatives naturelles permettent d’entretenir le jardin. C’est également l’occasion de susciter des éco-gestes. Nous avons également installé un composteur qui a tous les avantages. Il réduit les déchets ménagers et apporte de l’engrais naturel. Récemment, nous avons organisé un atelier ludique de tri des déchets. L’occasion de rappeler les règles de base pour chaque couleur de poubelle et pour le compost.

Prendre confiance en soi. 
Avec des outils adaptés à leur taille  et une liberté dans l’espace du jardin, les enfants acquièrent une grande fierté à faire comme les grands. J’ai équipé mes filles de gants de jardin, d’arrosoir et d’outils manipulables facilement. Lorsque nous mangeons les radis semés par des petites mains c’est toujours une fête et ils ont forcément la meilleure des saveurs !

Participer à de nouveaux projets. 
Quand on met en place un jardin partagé, il faut s’attendre à avoir des multitudes de projets en cascade qui vont éclore. Le bac à compost est arrivé simultanément car il allait de soi. Maintenant, chaque participant fourmille d’idées. Parmi les nombreux projets évoqués, certains sont réalisables à plus ou moins court terme : un récupérateur d’eaux de pluie, un barbecue, du mobilier de jardin, un hôtel à insectes, un poulailler, une ruche, un séchoir solaire, un four à pain, un jardin vertical, des haies de fruitiers… En parallèle, des évènements prennent peu à peu racine. Non seulement, à l’occasion de la fête des voisins, mais aussi par un cinéma en plein air l’été, une distribution d’autocollants stop pub, une animation recyclage et compostage…

Si jamais l’idée d’un jardin partagé germe dans votre esprit, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’autres jardins partagés pour recueillir leur expérience. Nous recevons beaucoup d’aide gracieuse du service développement durable de notre commune, du service de tri de notre communauté de communes qui sont toujours partantes pour accompagner ces initiatives.

Je suis vraiment ravie de donner cet accès et ces expériences aux enfants de la résidence, au gré de leurs envies. Le principal étant de ne jamais les forcer et de constater qu’ils y reviennent toujours.
Notre cadre de vie s’est ainsi amélioré et nous passons encore plus de temps en plein air. 

jeudi 7 février 2019

Vacances sans les enfants, la fausse bonne idée?



Souvent évoquées, les vacances kidsfree sont-elles si évidentes ?

C’est un sujet qui revient dans les dîners entre amis, partir au bord d’une piscine ou à la plage sans les enfants est un rêve pour de nombreux jeunes parents. C’est sûr qu’il est difficile de se poser cinq minutes quand on voyage avec la marmaille, entre l’étalage de crème solaire, les sacs XXL à transporter à la moindre sortie, les grasses matinées impossibles et les tours de manège incontournables. 

D’ailleurs, un nouveau concept de clubs « no kids allowed » se développe. Destiné aux célibataires, aux sans enfants ou aux retraités… est-ce qu’on y voit aussi des parents ?

Après avoir multiplié les week-ends ou courts séjours en couple sans enfants ces dernières années, je suis sûre d’une chose : j’ai toujours hâte de retrouver les filles. Je sais que je ne pourrais pas partir une semaine ou deux sans elles. 

Autre point important : les congés. C’est mathématique. Avec 5 semaines de congés par an, je ne me vois pas utiliser ce temps sans les enfants que je vois déjà rapidement le matin et le soir (et encore, j’ai la chance d’en profiter le mercredi). 

D’autant plus que l’enfance ne dure qu’un temps et qu’il va venir vite le moment où les enfants ne voudront plus partir avec leurs parents. Alors quitte à partir moins loin pour cause de budget, on part ensemble.

Côté logistique, il y a le fameux « mais qui va garder les enfants ? ». Tous les parents n’ont pas forcément des papis-mamies disponibles sous la main. 

Résultat, pour nous, quelques week-ends en amoureux pourquoi pas. Mais pas question de séjours prolongés sans être en famille, tous les cinq, au risque d’être frustrés de vivre de beaux moments sans pouvoir les partager avec elles.
Et pour vous ? Bonne idée ou pas les vacances kidsfree ?