mardi 5 juin 2018

La vie dans ma jolie banlieue, retour d’expérience

Sur les 3 millions de franciliens, seuls 500.000 vivent à Paris. Le périph’ étant souvent traversé avec l’arrivée des enfants, il nous a fallu nous aussi trouver le bon compromis entre métro, boulot, espace et prix abordable. Un bilan pas toujours évident pour se décider. 

Et la possibilité de se tromper… Nous avions commencé à fonder notre famille en grande couronne, dans l’Essonne. Une jolie petite ville verte et douce à vivre. Sur place, le week-end c’était parfait. Au quotidien avec les emplois et les transports, c’était galère. Les filles ne voyaient que très peu leur papa en semaine, tant il passait de temps dans les transports… et moi j’étais sans arrêt en retard, au travail ET à la crèche. 

A l’arrivée de notre troisième enfant, la question du déménagement s’est posée. Pour une question d’espace, mais surtout pour un quotidien vivable. Le critère numéro un, maison familiale, s’est transformé en critère proximité du lieu de travail, et donc de Paris. 

Nous avons trouvé un compromis entre galère dans les transports et temps de transport. Avec l’extension du métro (Grand Paris) et les stations de RER desservies toutes les 3 minutes, notre périmètre de recherche s’est réduit au sud parisien, la banlieue proche, les prix parisiens étant totalement inabordables. Si bien que nos trajets ne sont plus une contrainte, mais plutôt un sas de décompression pour lire, écouter de la musique ou des podcasts.  
Résultat : un appartement dans une copropriété avec de grands espaces verts (je les ai eu quand même mes arbres !)

Autre question qui s’est posée : Nous nous sommes éloignés des amis et connaissances que nous avions pu faire. Il a fallu se tisser un nouveau cercle de connaissances, assez simple avec des enfants en bas âge. Une nouvelle petite communauté de parisiens devenus parents s’est reformée devant l’école et entre voisins. En parallèle, nous prenons plaisir à revoir nos amis et à retourner au vert pour des barbecues sans prise de tête pour se garer. 

Côté culture, quel plaisir de ne plus avoir à prendre l’autoroute pour rejoindre Paris le week-end. La distance n’est plus un frein et nous profitons de nombreuses sorties, même en semaine. 
Une fois chez nous, nous profitons aussi de la vie de quartier, du marché, de la médiathèque, du cinéma ou de la librairie. Et il y a même des expos et spectacles près de chez nous, au musée d’île de France du Parc de Sceaux par exemple.

Même si les enfants étaient encore en maternelle lorsque nous avons déménagé, il faut avouer que nous avons regardé l’environnement scolaire (avouez, je ne suis pas la seule à raisonner ainsi). Il ne faut pas se voiler la face, tout le monde y pense dans le système actuel, même l’agent immobilier s’en est servi comme argument de vente !

Au final, je crois qu’on a trouvé la commune au style de vie qu’on envisageait. Dans les Hauts-de-Seine, avec bons lycées, sites historiques et espaces verts proprets. Avec le projet du Grand Paris, le nombre de familles qui viennent s’installer (et de constructions de logements) est impressionnant. En espérant que ça ne change pas radicalement le visage de notre petite banlieue.
 
 
 
 
 
 

6 commentaires:

  1. Moi j'ai lâché mon taf sur Paris, marre des transports, du béton, de la foule.... On est allé au vert mais toujours en île de France, et pour Paris c'est 40min de train, et puis le prix c'est juste aberrant quand même

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    1. C'est en effet une autre option, quand c'est possible... Mais c'est ce que tu décris, besoin d'air en fait!

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  2. Je ne pourrais plus quitter ma banlieue limite campagne. Étudiante j’adorais Paris mais maintenant je suis contente de ne plus y vivre

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    1. C'est vrai que je ne m'imagine pas vivre dans Paris intra-muros. Peut être parce que ej ne suis pas parisienne de naissance...

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  3. J'avoue que la parisienne que je suis n'a jamais rêvé de maison en grande banlieue d'autant que je ne conduis pas... mais c'est vrai que la proche banlieue c'est chouette. le hic c'est que cela devient aujourd'hui aussi cher que Paris, que ce soit à l'Est ou à l'ouest...

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  4. Nous avons fait le choix de rester dans Paris. Avec le métro au pied de la maison, le bois juste à côté, des terrasses, de bonnes écoles, le travail accessible à velo. Mais aussi la quasi certitude de revendre facilement. Un luxe certainement, mais nous le savourons.

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