Et la possibilité de se tromper… Nous avions commencé à
fonder notre famille en grande couronne, dans l’Essonne. Une jolie petite ville
verte et douce à vivre. Sur place, le week-end c’était parfait. Au quotidien
avec les emplois et les transports, c’était galère. Les filles ne voyaient que
très peu leur papa en semaine, tant il passait de temps dans les transports… et
moi j’étais sans arrêt en retard, au travail ET à la crèche.
A l’arrivée de notre troisième enfant, la question du
déménagement s’est posée. Pour une question d’espace, mais surtout pour un
quotidien vivable. Le critère numéro un, maison familiale, s’est transformé en
critère proximité du lieu de travail, et donc de Paris.
Nous avons trouvé un compromis entre galère dans les
transports et temps de transport. Avec l’extension du métro (Grand Paris) et
les stations de RER desservies toutes les 3 minutes, notre périmètre de
recherche s’est réduit au sud parisien, la banlieue proche, les prix parisiens
étant totalement inabordables. Si bien que nos trajets ne sont plus une
contrainte, mais plutôt un sas de décompression pour lire, écouter de la
musique ou des podcasts.
Résultat : un appartement
dans une copropriété avec de grands espaces verts (je les ai eu quand même mes
arbres !)
Autre question qui s’est posée : Nous nous sommes
éloignés des amis et connaissances que nous avions pu faire. Il a fallu se
tisser un nouveau cercle de connaissances, assez simple avec des enfants en bas
âge. Une nouvelle petite communauté de parisiens devenus parents s’est reformée
devant l’école et entre voisins. En parallèle, nous prenons plaisir à revoir
nos amis et à retourner au vert pour des barbecues sans prise de tête pour se
garer.
Côté culture, quel plaisir de ne plus avoir à prendre
l’autoroute pour rejoindre Paris le week-end. La distance n’est plus un frein
et nous profitons de nombreuses sorties, même en semaine.
Une fois chez nous, nous
profitons aussi de la vie de quartier, du marché, de la médiathèque, du cinéma
ou de la librairie. Et il y a même des expos et spectacles près de chez nous,
au musée d’île de France du Parc de Sceaux par exemple.
Même si les enfants étaient encore en maternelle lorsque
nous avons déménagé, il faut avouer que nous avons regardé l’environnement
scolaire (avouez, je ne suis pas la seule à raisonner ainsi). Il ne faut pas se
voiler la face, tout le monde y pense dans le système actuel, même l’agent
immobilier s’en est servi comme argument de vente !
Moi j'ai lâché mon taf sur Paris, marre des transports, du béton, de la foule.... On est allé au vert mais toujours en île de France, et pour Paris c'est 40min de train, et puis le prix c'est juste aberrant quand même
RépondreSupprimerC'est en effet une autre option, quand c'est possible... Mais c'est ce que tu décris, besoin d'air en fait!
SupprimerJe ne pourrais plus quitter ma banlieue limite campagne. Étudiante j’adorais Paris mais maintenant je suis contente de ne plus y vivre
RépondreSupprimerC'est vrai que je ne m'imagine pas vivre dans Paris intra-muros. Peut être parce que ej ne suis pas parisienne de naissance...
SupprimerJ'avoue que la parisienne que je suis n'a jamais rêvé de maison en grande banlieue d'autant que je ne conduis pas... mais c'est vrai que la proche banlieue c'est chouette. le hic c'est que cela devient aujourd'hui aussi cher que Paris, que ce soit à l'Est ou à l'ouest...
RépondreSupprimerNous avons fait le choix de rester dans Paris. Avec le métro au pied de la maison, le bois juste à côté, des terrasses, de bonnes écoles, le travail accessible à velo. Mais aussi la quasi certitude de revendre facilement. Un luxe certainement, mais nous le savourons.
RépondreSupprimer