vendredi 29 juin 2018

Sa fête d'anniversaire Koh Lanta

Ma belle enfant de juillet a fêté son anniversaire avec ses copines la semaine dernière. 
12 ans. J’avoue que je commence à me lasser des fêtes d’anniversaire, et je pensais qu’à l’adolescence on arrêtait les goûters. 
Certes, mais maintenant place aux soirées d’anniversaire (17h30-21h30). On ne gagne pas au change, car en plus du gâteau, il faut nourrir tout ce petit monde. 

Bref, je n’étais pas d’un enthousiasme débordant, surtout quand elle m’a annoncé vouloir faire un thème Meilleur pâtissier (dans ma mini-cuisine). Après quelques échanges (corsés) et larmes (amères), l’idée d’un thème Koh Lanta lui a plu. J’y ai vu tout de suite un grand intérêt : tout le monde dans le jardin sans sacrifier mon intérieur. 

Au final, cette fête d’anniversaire a été sa « meilleure fête » selon ses dires (l’ado est toujours dans l’excès). Et j’avoue que cette fin de journée a été vraiment agréable avec une belle météo, des jeunes filles adorables et des épreuves Koh Lanta très fédératrice. 

Au programme, nous avons fait : un tir à la corde, un parcours avec une éponge (pour rapporter le plus d’eau possible), une dégustation d’yeux de poisson (litchis et raisins) et de criquets caramélisés, un parcours d’équilibre sur la slack line, une course d’orientation et les fameux poteaux (sur des boîtes de conserve) ! 

Il y avait bien sûr des bonbons qui piquent et des curly à gogo ainsi qu’un pique-nique pizza, pastèque, crudités. Pour le gâteau, s’en est bien terminé du joli layer cake avec la déco en pâte à sucre… place aux crêpes ! 

Tout le monde était ravi et c’était bien là le principal ! On peut dire que cette fête d’anniversaire était réussie. Pour l’année prochaine, on commande la même météo ?

mardi 26 juin 2018

Le casse-tête de la rentrée dès le mois de juin

Heureuse maman de modèles de 2006, 2007 et 2010, en septembre, nous ferons nos rentrées en 5e, 6e et CM1 (la petite dernière triche un peu).
Même si le mois de septembre est un mois très sportif de remise en route (à couvrir les livres et remplir des papiers), le mois de juin est encore pire. C’est un mois épuisant pour tous les parents.  
Avec la fatigue accumulée par les ponts du mois de mai, les divers spectacles de fin d’année et les week-ends hyper chargés (sorties, anniversaires…), on finit juin sur les rotules ! (et un manque de fer pour moi).
D’autant plus, que la majorité des activités de la rentrée se prévoient dès le printemps.
Je lutte pour que mes filles n’aient pas des emplois du temps de ministre, qu’elles aient du temps libre pour elles, pour jouer, lire ou ne rien faire.
Au final, elles s’épanouissent chacune dans une discipline sportive à laquelle s’ajoute leur passion de la musique (instrument, chorale et formation musicale). Multiplié par trois enfants, vous avez le topo.
Là où nous avons beaucoup de chance, c’est qu’elles ont toutes les 3 été acceptées dans le dispositif Cham (classe à horaires aménagés musique) qui permet de pratiquer la musique sur le temps scolaire. Une belle aventure pour elles, et un gain de temps énorme pour l’organisation familiale.
J’ai déjà commencé mon petit cahier avec les notes des diverses réunions de rentrée et les emplois du temps de chacun, pour débuter septembre sereinement.
Et chez vous, des astuces pour tenir le coup ? J’avoue que j’ai hâte d’être en vacances d’été mais ça me semble encore tellement loin !

lundi 18 juin 2018

Ma vie au poney club


Chaque samedi matin, automne, hiver et printemps, j’accompagne ma petite cavalière au centre équestre pour son cours hebdomadaire. 

Nous avons fait de cette activité notre rendez-vous mère-fille de la semaine et nous sommes toutes les deux détendues. Cette matinée annonce le début du week-end et elle pratique sa passion attendue toute la semaine. 

Pour cela, on s’éloigne de Paris et on se pare de nos bottes à toute épreuve car la boue est très souvent de la partie. J’avoue, ce n’est pas toujours un plaisir de se lever et d’y aller lorsqu’il pleut. D’autant plus, que je n’ai pas, non plus, une attirance particulière pour les chevaux dont j’ai peur et je me méfie beaucoup. C’est un animal déjà si imposant par sa taille et si peureux que des réactions incontrôlées peuvent arriver. 

Mais avec le temps, j’ai appris à lâcher prise, à laisser ma fille évoluer dans son environnement et vivre sa passion. 

J’ai toujours un peu l’appréhension d’une mauvaise chute, c’est déjà arrivé… Mais je partage maintenant un bon moment avec elle autour de cette passion.

Elle s’épanouit, prend confiance en elle, et je pense sincèrement que l’équitation l’aide à gérer son stress, la rend moins timide et lui apprend le sens de l’effort. 

Et puis, certains dimanches, nous y retournons pour les concours de saut d’obstacles et autres activités proposées par le centre équestre. Ça fait beaucoup, mais ça reste ponctuel et on ne se voit pas lui refuser alors qu’elle mérite grandement ces moments. 

Bref, malgré moi, je commence à connaître le vocabulaire équestre (équipement du cheval, différentes parties du corps, soins à apporter)… je pourrais presque passer mon Galop 1 !
Même si c’est un investissement personnel, je ne laisserai ma place pour rien au monde, j’ai même déjà signé les chèques pour la rentrée prochaine… par contre, pour le cheval qu’elle nous réclame depuis tant d’années, ce n’est vraiment pas possible…

jeudi 14 juin 2018

La petite ceinture du 15e, High Line parisienne

A l’image de la High Line new-yorkaise, Paris aussi a sa petite voie ferrée réhabilitée en parc. Ce parc reprend une partie du tracé de l’ancienne ligne de chemin de fer de la Petite Ceinture (PC) en reliant, dans le 15e, la place Balard à la rue Olivier-de-Serres (avec trois autres accès : place Robert-Guillemard, rue Desnouettes, et rue de Vaugirard).
Dans le 12ème arrondissement, la Petite Ceinture a été transformée en promenade et en jardin partagé.
L’occasion pour moi d’une pause à l’écart de la ville en surplombant ce quartier parisien et en passant quelques ponts. La sortie rue Olivier de Serres permet de rejoindre le parc Georges Brassens. A terme, le tracé devrait aussi relier le parc André-Citroën côté Balard. Parfait pour une promenade en famille en toute sécurité, puisque des ascenseurs kidfriendly permettent l’accès aux poussettes et vélos. 

La Petite Ceinture appartient toujours à Réseau Ferré de France, mais est louée temporairement par la Ville de Paris pour offrir aux parisiens des terrains de pétanque, des tables de tennis de table, avec l'idée à terme d'accueillir des bars et des loisirs éphémères.
 
Ces 1,3 kms invisibles serpentent dans le 15e arrondissement le long des ruelles, immeubles, ponts, routes et parcs… L'accès aux piétons donne une nouvelle vie à ce lieu qui pourraot sembler lugubre. Au contraire, la faune et la flore qui recouvre les installations ferroviaires apportent de la nature en ville. Des panneaux pédagogiques indiquent les éléments de cette végétation sauvage, entre arbres à papillons et chèvrefeuilles. 
Cette friche urbaine mélange avec goût nature en ville et street art. On aperçoit même le bâtiment de l'ancienne gare de Vaugirard.
J'adore partir dans ces explorations urbaines, à l’écart de l'agitation de la ville, où le calme de la nature reprend ses droits. Je ne manquerais pas de repartir à la découverte de nouveaux quartiers parisiens comme l'an passé dans Chinatown. Touriste dans sa propre ville, un concept à développer!