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jeudi 19 avril 2018

Sororité et jalousie dans la fratrie



Chez nous, les enfants sont rapprochés, 3 filles en moins de 4 ans, ce n’est ni un choix, ni un hasard, c’est comme ça, point.
A la naissance des petites sœurs, la fameuse jalousie n’était pas si terrible, et l’animosité s’est vite calmée (ou a été refoulée).
Les filles avaient même une belle complicité et étaient inséparables. Elles ont connu cette chance de grandir ensemble et de partager la petite enfance

Seul hic, elles ont aussi dû partager l’amour de maman. Comme tous les enfants me direz-vous. Mais en grandissant ce problème a resurgi. Une jalousie inévitable continue d’exister, quel que soit le rang dans la fratrie
.
En tant que parents nous leur imposons une relation affective avec leurs sœurs dans le partage, la vie quotidienne. Je me rassure en me disant que ça leur permet de grandir et de ne pas être des enfants reines. En espérant que ça leur servira dans leur vie d’adulte. Ces relations dans la sororité leur permettront sûrement de mieux appréhender leurs relations futures. 

Je me suis aperçue qu’il valait mieux être honnêtes avec elles et leur dire qu’en effet, à certains moments, on s’occupe plus de l’une ou de l’autre, plutôt que de leur assurer que nous sommes équitables (une injustice qu’elles ne supportent pas !). 

Tout comme il est inutile de nier la jalousie, au risque de la renforcer. Dans ces cas-là, ce n’est pas toujours évident de faire l’arbitre, et je prends de moins en moins partie, en tentant de les laisser chacune reconnaître leurs torts.

Nous jonglons avec les moments en tête-à-tête avec les unes ou les autres, et on fait ce qu’on peut sans être infaillibles. Tout comme il nous est encore difficile de ne pas toujours comparer ! Chacune ses singularités, à nous de reconnaître les spécificités des unes et des autres. 

Bref, l’adolescence nous promet encore de beaux défis parentaux ! Chez vous aussi il y a une jalousie latente ? avouez !

jeudi 15 juin 2017

11 ans, 9 ans et 7 ans

Ces deux dernières années ont vraiment marqué une étape dans la famille. Les trois filles sont en primaire, dans la même école. Ça semble peu mais c'est énorme ; après avoir géré crèche, maternelle et primaire - matin et soir -,c'est un bon point sur le fait d'avoir 3 enfants en 4 ans...
Elles partagent depuis deux ans la même école, les mêmes professeurs, la cour de récréation, les activités périscolaires. Elles quittent la maison mais ne se retrouvent jamais vraiment seules, elles arrivent à 3 à l’école et c’est une force. Elles ne s’en rendent certainement pas compte mais être une fratrie dans l’école leur donnera des souvenirs précieux.
Même si elles râlent des rapportages de la sœur ou de la présence trop insistante d’une autre, au moins, elles savent qu’elles ne sont pas seules.
A plusieurs reprises, on a bien compris que ce lien était plus fort que tout, et qu’elles veillaient les unes sur les autres. Quand il s’est agi de soutenir la sœur harcelée, d’alerter les adultes de problèmes dans la cour de récré, de consoler la petite sœur chagrine ou encore pour porter le plateau de cantine de la sœur en béquilles.
Cette année, elles ont 11,9 et 7 ans. La dernière année où elles sont ensemble en primaire, encore en enfance presque, dans le cocon de la petite école. 
A la rentrée, notre aînée va rentrer au Collège et ouvrir un nouveau chapitre de notre vie de parents et de notre rythme familial.
C’était vraiment bien chouette cette parenthèse en primaire. 

jeudi 30 mars 2017

Presque jumelles


Miss A est née en juillet 2006, miss E est née en octobre 2007. 15 petits mois et un jour les séparent.
Qui aime bien, châtie bien. Les opposés s’attirent. C’est peu de le dire pour ces deux-là. Elles ont un lien imperceptible entre elles, même si elles ne s’en rendent pas forcément compte.
Petites, elles étaient jumelles, pour tout. Elles faisaient tout ensemble, tout en même temps. Il faut dire que c’était tellement pratique pour nous à gérer (sauf les maladies infantiles). Leur proximité ressortait régulièrement, au grillage qui séparait la crèche de la maternelle, en vacances pour se faire de nouveaux amis, chez papi et mamie lorsque les parents n’étaient pas là.
On s’est attaché à les différencier, comme on aurait pu le faire avec des jumelles. On veillait à ce qu’elles aient leur propre groupe d’amis, leur univers. Peut-être un peu trop. La naissance de la petite sœur a encore plus désolidarisé le duo. Elles sont devenues trio, et une belle cacophonie s’en est suivie. Trois, un chiffre impair où les jeux se font par deux, par roulement, par périodes ou par affinités. Mais rarement les deux grandes ensemble... L’écart d’âge si rapproché entraine une inévitable rivalité.  
Alors, quand on voit réapparaître ce lien, on replonge dans leur petite enfance, dans ce duo à bouclettes, et ça nous réchauffe le cœur. On sait qu’il y a quelque chose entre elles deux, même si c’est souvent la guerre froide à la maison.
Depuis quelques jours, elles ont l’autorisation de rentrer seules de l’école à 16h30, toutes les deux. Cette nouvelle expérience d’autonomie les a soudées. Nous rentrons le soir et les retrouvons complices, remplies d’énergie et de gaieté. C’est presque comme si elles revivent de s’être retrouvées. C’est étrange et étourdissant de voir comme les fratries évoluent. 
Les soeurs ensemble à France Miniature by +Les Petites M Blog 
Ce billet fait écho au post de Marjorie, comme quoi les relations dans les fratries sont vraiment différentes.

lundi 28 décembre 2015

Des filles en rose ou pas?

Je ne me suis jamais posé de question sur ce que veut dire "maman de filles". Issue d’une fratrie féminine, je pensais que le sexe des enfants n'avaient pas d'impact sur la façon dont ils sont perçus. Et puis non. Je m'aperçois que les mentalités sur le genre sont très formatées. Bien sûr, elles ont une attirance pour le rose, le brillant, les princesses. Et encore aujourd’hui, les sacs, les chaussures, le maquillage les attirent. Par exemple, les nouveaux sous-vêtements Dim by Tal leur font méga plaisir...
Mais elles sont aussi fans de Kapla, de Lego (pas forcément les Friends), de Playmobil, de sciences, de dinosaures… Elles adorent observer les insectes, la nature, jouer avec des bâtons ou faire de la trottinette. Je n’ai jamais mis de limite à leurs intérêts, quel que soit le genre de ceux-ci. Et on préfère toutes la couleur bleue au rose…
Vive maman! by Petites Marionnettes
Alors, qu'est-ce qui les oriente dans leurs goûts? Sûrement le modèle qu'elles ont au quotidien. Elles disent peut-être aimer le bleu pour me faire plaisir un peu... Ceci dit, aucune des trois n’a vraiment accroché avec les poupons, alors que ces jolies poupées Corolle ou Petit Colin m'ont fait craquer, dommage!
Peut être est-ce du à l’image que je leur donne : plutôt baskets qu’escarpins? Avec toujours cette ambivalence et ce ravissement dans leurs yeux lorsque je m'apprête pour sortir.
En tout cas, les filles, d’elles-mêmes, se dirigent sur les pages roses des catalogues de Noël et ne regardent même pas les pages bleues… Où il y a pourtant des pépites de kits d’espion ou de petit chimiste vraiment attrayants.
Car fille ou garçon il est permis de se rêver astronaute, explorateur, ou entomologiste. Si il y a bien une période où les rêves et les possibilités sont sans limites, c'est l'enfance.
Aux dernières nouvelles, la grande voulait être vétérinaire, la deuxième agricultrice et la troisième dentiste. Même si cela évoluera, j'espère qu'elles réussiront à savoir qui elles sont et ce qu'elles veulent être vraiment, en dehors de toute influence sociale et publicitaire.
Bref, je crois que je fais partie des mamans de filles qui n'aiment pas le rose... Et vous?

lundi 1 décembre 2014

Ce jeu des 7 différences au passage de 2 à 3 enfants

Très souvent on nous demande la différence entre 2 et 3 enfants / Qu'est-ce que ça change de passer de deux à trois enfants? / Beaucoup hésitent à sauter le pas / Alors pas grand-chose et beaucoup de petites choses / Avec nos 3 enfants en 4 ans , un peu de recul et quelques détails qui font la différence / Et je ne parle pas du premier argument matériel paternel, la voiture familiale... /
L'arrivée de la petite troisième @copyright PetitesMarionnettes
La lecture des histoires: Il faut inventer de nouvelles positions, une sur les genoux à tour de rôle ou moi devant les trois comme une maîtresse pour que chacune ait le meilleur point de vue sur les images...

Les relations fraternelles triplent : Avant il n'y avait qu'une relation entre les deux, donc une seule source de moment de jeu ou de conflit. Désormais il faut multiplier par trois les combinaisons possibles de bon moment et/ou de conflit, parfois même les deux au même moment! Découle de ces interactions dans la fratrie, du bruit, beaucoup de bruit...

La sécurité dans la rue, les parkings... C'est mathématique, deux mains, trois enfants = risque accru... Plusieurs méthodes: leur faire se donner la main comme à l'école; en attacher un dans une poussette ou sur le dos; beaucoup de mises en garde et quelques cris...

Les cahiers de correspondance, devoirs, réunions parents-prof, réunions de parents d'élèves, et organisation des activités extra-scolaires: Alors là, multiplié par trois, ça donne le tournis! Investir dans un bon calendrier familial à afficher sur le frigo...

Les sorties, loisirs, restos, vacances, invitations... En multipliant le nombre d'enfants, il faut être réaliste, on divise les sorties extra familiales, mais ça démultiplie aussi le nombre de possibilités de sorties à 2 ou 3 ou 4 ou 5... où chacun y trouve son compte!

Les maladies, les poux, la conjonctivite et autres microbes attrapés en collectivité se retrouvent de façon exponentielle à la maison: Et curieusement, plutôt que de courir chez le pédiatre au premier bouton, on devient plus laxiste et on attend de voir si ça dégénère trop... Au final, moins de médicaments ingérés pour des petites choses et des enfants résistants!

L'amour et la complicité : Avec deux enfants, on voit déjà bien ce lien fraternel ou sororal qu'il y a entre eux, cet attachement inconditionnel, mais avec trois, là encore c'est démultiplié. Et nos moments familiaux à cinq, ce temps et cet amour partagé sont d'autant plus intenses et précieux aussi! On voudrait avoir encore plus de temps pour profiter des kids un par un ou tous ensemble, les sniffer, les observer, les accompagner...

Et chez vous? ça change quoi?

jeudi 6 novembre 2014

Ce syndrôme de la petite dernière

A quoi reconnait-on la petite dernière (ou le petit dernier) d'une fratrie?
Quelques signes qui ne trompent pas...

- Elle n'a jamais voulu manger de purée... même sans dents... elle voulait la même assiette que ses sœurs. De toute façon, ses parents sont beaucoup moins regardant sur son alimentation.

- Petite, elle n'avait pas la couche changée si souvent que l'aînée, elle a donc moins pollué la planète.

- On a tendance à la perdre... car elle est tellement sûre d'elle, qu'elle vit sa vie et s'éloigne, confiante.

- Elle n'est pas toujours aussi apprêtée que ses aînées: la robe pas repassée et les cheveux attachés vite-fait avec une barrette.

- Elle ne s'est pas intéressée aux jouets premier âge et a choppé direct les petites pièces de Playmobil ou les perles qui auraient fait hurler ses parents primipares.

- Elle escalade les aires de jeux des plus de six ans sans faire hurler d'effroi sa mère qui donnait la main à ses sœurs sur le baby toboggan au même âge.

- Elle va deux fois plus vite même si on voudrait la retenir dans la petite enfance... Au final, elle ne fera que deux ans de maternelle.

- Elle demande peu, elle se débrouille... un mouchoir, la télé, un verre d'eau,...

- Côté santé, elle ne va pas toujours aux visites obligatoires ou vaccins en temps et en heure, a très vite zappé la vitamine D ou le fluor, et ses parents ne savent jamais combien elle pèse.

- Elle se met la pression (trop?) pour faire "comme mes sœurs". Du coup, elle est à fleur de peau et a la larme facile et la contrariété rapide.

- Elle va vite aussi pour être plus insubordonnée et effrontée que les aînées.

- Et pas de chance, ses parents ont moins de patience avec elle :-(
Petite dernière: à la fois Blanche Neige et Tarzan... 
Alors même si c'est confortable d'être le petit bébé choyé de la famille, la petite qui a tout plus vite et plus facilement. Elle ne grandit pas dans les mêmes conditions que ses aînées, même (surtout?) dans une fratrie rapprochée. Pas toujours évident de trouver sa place entre l'enfance que l'on voudrait préserver et cette envie d'avancer, vite.
Mais une chose est sûre, elle est très aimée, toujours entourée, trop réconfortée, protégée et accompagnée par ses aînées. C'est ce qui fait d'elle cette enfant si sûre d'elle, confiante et indépendante.

Et chez vous, le syndrome du petit dernier se vérifie?

vendredi 9 mai 2014

Celle qui a des filles... Au pays des soeurs ❤

Avoir une fille / Avoir trois filles / Qu'est-ce que ça change? /
Quelles différences entre une fratrie unisexe girly et une fratrie de garçons? / C'est vivre au pays des sœurs, tout un poème /

Peut être la tenue?
Un trio magique de filles / Des paillettes et des étoiles pour des sœurs à la fois unies et différentes /
Certes pas de bagarres, mais une douce cacophonie de chamailleries et de chants de princesses / Ne pas trop se soucier du coiffeur, car l'obsession ce sont les cheveux longs / Ne pas trop stresser non plus pour des points de suture, mais plutôt pour le feutre en guise de vernis à ongles / S'émerveiller de la douce insouciance dans leurs jeux de poupées /
Partager des futilités et subtilités sur les matières, couleurs et formes dans le choix de leurs tenues / Graver en mémoire et se souvenir de la délicatesse de leurs gestes et de leurs voix fluettes /
Espérer que cette relation privilégiée traversera les années par cette proximité qu'elles partagent /
C'est aussi vivre au pays des licornes et des sirènes / Et se partager le seul homme de la maison /
C'est observer cette relation entre sœurs, entre cœurs soudés et besoin de s'affirmer / Les entendre se flatter de leur tenue ou coiffure et se réconforter lors d'un trop plein de sensibilité /
Et j'aime aussi les voir aimer et regarder La Reine des neiges, tout juste sorti en DVD, où le véritable amour peut faire fondre un coeur gelé: un amour de soeur  /

Et puis, ce plaisir de les voir demander à porter les bijoux de maman, imaginer leur transmettre un jour... / Des fillettes accros aux bijoux / Des filles /
Brochette de fillettes
Et comme il n'y a jamais assez de bijoux pour les mamans et les fillettes, la jolie boutique Bijoux Chérie vous propose un joli jonc en argent / Intemporel, classique, à porter en toute occasion / Elle propose aussi une sélection de bijoux mode, artisanaux ou ethniques comme ceux-ci / N'hésitez pas à y faire un tour, il y en a pour tous les goûts /
Un petit mot en commentaire pour participer avant le 20 mai et un petit like sur sa page Facebook et la mienne / Bonne fête à toutes les mamans! /
Bracelet Caraïbes
Bracelet jonc argent ciselé
Et c'est marie qui va recevoir le bracelet