C’est une grande maison à flanc de colline.
Je la connais
depuis que je connais V., ça se compte en vingtaine d’années.
Nous y allons
régulièrement, pour les fêtes de Noël et en été, pour revoir la famille. Peu à
peu, les enfants ont rempli les murs de cris, de pleurs, de jeux. Elle est
devenue la maison des petits déjeuners en pyjama sur la terrasse avec les
cousins, des grandes parties de baignades dans la piscine, des soirées à regarder
les étoiles au son de la musique des fêtes du lac en contrebas.
Les années
passent et je m’aperçois à quel point, ce mas provençal occupera une grande
place dans les souvenirs d’enfance de mes filles et dans nos souvenirs familiaux
collectifs.
Alors peut-être que la perspective de sa future mise en
vente me fait (trop) réfléchir. Mais c’est la maison d’enfance de mon amoureux,
construite par son grand-père, dans ce village aux odeurs de garrigue (thym,
cyprès, romarin…).
Cet été, je me suis surprise à faire plus de photos de la
maison des collines, à graver ces images pour moi, à saisir ce que je ne voyais
plus. Parce qu’une maison de famille, c’est beau quand c’est rempli à ras bord
de chaussons, de jeux de société, de lits défaits et de serviettes qui sèchent
au soleil.
Merci à cette maison de m’avoir fait découvrir cette Provence
verte, dans les terres varoises.
Lire aussi >> La plage secrète du Lac de Sainte Croix
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