Allez je vous l’avoue, je suis faible et curieuse, j’ai téléchargé Pokémon Go il y a une semaine, à sa sortie officielle en France. Et comme de bien entendu, j’ai accroché. Je suis prévisible aussi.
Forcément, les Pokémon, contraction de Pocket Monster
(monstre de poche), ça me parle. Les années 90 ne me semblent pas si loin, j’ai
regardé le dessin animé, et j’ai même la collection des cartes en édition 1.
J’ai envie d’en parler ici car je trouve injuste la
diabolisation du phénomène. Ce serait dangereux ? un imprudent (abruti)
reste un imprudent… C’est un jeu qui abrutit en restant rivé à son écran de
téléphone ? c’est ce qu’on disait de la télévision, des consoles ou des walkman…
Ca enferme les jeunes dans leur monde ? je n’en ai jamais autant vu se
promener dans Paris… On compare la faim dans le monde et les millions générés
par le jeu ? c’est plutôt démago… Big brother nous surveille en ayant
accès à toutes nos données ? ok le jeu est lié à notre compte google (map,
géoloc, contacts…) mais le créateur du jeu est Niantic, ancienne filiale de
Google, dont acte ! La critique est facile.
Au final, ce que j’ai pu observer de ma semaine en tant que « dresseur » :
- Le jeu attise le goût pour la collection avec l’envie de
remplir son « Pokédex ». Attrapez-les tous ! qu’ils disent.
- Le jeu fait sortir plus, prendre son vélo, déambuler dans Paris le midi, ou avec l’amoureux le soir. Bref, vivre, jouer, s'amuser.
- On découvre des points d’intérêt du quartier grâce aux
Pokéstops, lieux culturels ou enseigne sortant de l'ordinaire (maison de Stendhal, un beau graffiti, une sculpture sur une porte…).
- Il règne une ambiance particulière à la pause
déjeuner, où les joueurs des bureaux alentours (tous styles
confondus, geeks, costumes cravates, stilettos…) se retrouvent pour jouer tous ensemble la
même partie au parc du coin. Ces petits rassemblements timides, presque honteux
au début sont devenus conviviaux et fédérateurs.
- Le jeu ne peut pas se jouer dans son canapé: un bon point pour la vie de famille et la lecture, non?
Je comprends le succès. La réalité
augmentée certes, mais aussi les futures évolutions qui se profilent, chat,
bourse d’échange, etc… Mais je trouve ridicule les critiques stériles. Il est probable que l’engouement s’estompe, il faut
le temps et l’envie pour se casser la tête avec les évolutions et les
tactiques, les combats dans les arènes. Il n’empêche que je
sors l’appli régulièrement pour voir les bestioles du coin. Et que je risque d'y jouer avec les filles lorsqu'elles seront de retour... Mais bon, je me lasse déjà, je suis une petite
joueuse.
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