Depuis que j’ai un chat, j’ai des conversations sur les
chats (si un jour on m’avait dit ça !).
Bref, étant novice en la matière
et voulant minimiser les contraintes d’un nouvel habitant avec nous, je me suis
pas mal documentée avant de sauter le pas. Et au final, ça me sert. Du coup, au
fur et à mesure de mes discussions félines avec mon entourage maître d'un de ces « bébés
poilus » (dixit Baymax) ou en pleine interrogation d’adoption, j’ai envie
de partager ma petite expérience et nos usages. On me pose beaucoup de questions avec l'arrivée de ce petit chat, je vais tenter d'y répondre ici.
1. Tout d’abord, il faut partir du postulat qu’un chat n’est
pas un chien. Ok c’est bête dit comme ça, mais vous ne serez jamais le « maître »
de votre chat. Un chien est un animal qui vit en meute et qui se soumet à un
chef. Le chat est un félin plutôt solitaire, qui chasse sur son territoire. C’est
là que se fait toute la différence sur l’ « éducation » de l’animal.
Il faut admettre que vous vivez chez votre chat, sur son territoire. Que les
punitions et autres remontrances ne feront que lui faire perdre sa confiance en
vous. Donc on utilise un vaporisateur d'eau pour le détourner (voir plus bas).
2. La base pour mettre toutes les chances de son côté pour
adopter une petit bête douce, sociable et gentille, c’est son origine. L’idéal
étant à mes yeux que le chaton soit né dans une famille qui l’a câliné,
manipulé, habitué à la vie avec des humains. Autre recommandation qui a son
importance : le sevrage. Le temps précieux passé auprès de sa maman à
apprendre les « codes » félins, est la clé d’un chat bien équilibré,
sans troubles du comportement
Alors bien sûr, le chaton qui aura été séparé de sa mère,
grandi dans la rue et connu la SPA, mérite tout autant (si ce n’est plus) de
trouver une famille aimante. Mais ses débuts dans la vie ayant été compliqués,
ce sera autant d’efforts à fournir pour le sociabiliser, et le transformer en
peluche, sans garantie de résultat.
3. Côté besoins et matériels nécessaires, c’est assez simple.
Une litière pour les besoins : rien de plus simple, quand il arrive: on le
met dedans, on gratte les granulés pour lui montrer et c’est enregistré !
(d’où l’importance là aussi que sa mère lui ai appris). De la nourriture à
disposition : des croquettes de
qualité adaptées à son âge et de l’eau. Là encore si il a pris l’habitude de
boire de l’eau c’est parfait, pas besoin de pâtée pour apporter une
alimentation humide et compenser le manque d’eau (et éviter des problèmes
rénaux). Mieux vaut opter de suite pour des croquettes recommandées par le
vétérinaires, plus chères mais meilleures pour la santé (donc moins coûteuses
sur le long terme en soins véto). Et petit plus : elles donnent des selles
plus compactes et moins odorantes ( pas négligeable pour l’humain qui nettoie).
4. Pour les soins, rien de transcendant, un brossage régulier
pour un joli poil, et éviter qu’ils ne tombent partout. Ici, le chaton a le
luxe d’un petit traitement homéopathique en prévention de rhume et autres
petits maux. Deux intérêts : - optimiser sa santé (et notre porte-monnaie)
– et l’habituer à prendre des médicaments, au cas où. C’est simple, pas cher et
il adore. Nous diluons dans un petit flacon 4 ou 5 granules de Euphrasia officinalis 4ch, Belladonna 4ch, et Allium cepa 4ch. On lui donne à la seringue dans la bouche.
Il prend ça comme une friandise et ça l’hydrate ( voir plus haut sur l’importance
de boire de l’eau). En ce moment, le chaton commence à avoir ses dents d'adulte... la véto nous a dit qu'il était possible de lui donner du Camilia, comme pour les bébés donc!
5. Pour maintenir le chat en bonne santé physique et
mentale, le truc incontournable c’est le jeu. Il faut savoir tout de suite qu’il
faut y consacrer un peu de temps par jour (sinon vous vous en rendrez compte
par son côté foufou). Le chat a besoin de satisfaire ses instincts de chasseur.
Il y a donc les petits jouets pour l’occuper seul (ici la balle de ping-pong et
la souris à grelot ont du succès). Mais il a aussi besoin de jeux détournés où
la « proie » semble vivante sans qu’il ne comprenne que vous l’actionnez
(les jouets au bout d’une canne). Un bon moyen pour le déstresser (et le
fatiguer). Par contre, on a bien pris l’habitude de ne jamais le faire jouer
avec nos doigts ou pieds, on ne le regrettera pas quand il va grandir (et ses
griffes avec).
6. Les bonnes habitudes se prennent rapidement. Un chat est
plein d’habitude, donc on a quelques trucs pour ne pas galérer par la suite.
Tout dépend de votre niveau de tolérance à son « éducation ». Ici,
pas question qu’il monte sur la table, sur le plan de travail et aux rideaux.
On lui autorise les canapés, les chaises et un meuble devant la fenêtre, il
faut être modéré et respecter son besoin d’être en hauteur. Donc dès le début,
dès qu’il s’approchait d’un lieu interdit, il avait droit à un « non »
et un coup de vaporisateur d’eau. Il associe le désagréable à l’acte et ne le
fait plus. On dit « non » pour le gronder et pas son nom (pour que ça
reste un mot positif et qu’il vienne quand on l’appelle). Pour renforcer l’association
nom du chat = agréable, on lui dit son nom pour lui donner à manger, le caresser…
bref les trucs sympas. Maintenant quand on l’appelle, il vient. Après on s’amuse
à le faire s’asseoir quand on dit « assis » avec une friandise, ça
fonctionne. Il rapporte aussi un jouet quand on le lance.
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Fondance du chaton mignon |
Enfin vous voyez on s’amuse bien et ça nous occupe bien.
Mais le principal : les filles l’adorent et sa présence leur (nous) fait un bien
fou !
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Chat et sapin artificiel = pas de bêtise à déclarer |
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Chat pot-de-colle de nos soirées |