J’ai cédé aux sirènes du jingle bells, malgré mon état d’esprit grinch. Le salon brille de mille feux, entre guirlandes, sapin et crèche. Les
enfants sont branchés sur du 220 volts version fatigue extrême. Même le
calendrier de l’avent ne suffit plus à les canaliser le matin.
Dans ce capharnaüm pré-Noël, il reste une déco qui garde
la place numéro un dans le cœur de la famille : la crèche provençale,
tradition toute droit venue des origines du papa.
Le week-end dernier nous sommes retournés comme chaque
année à la foire aux santons et nous avons encore rapportés de nouveaux
habitants (ces dernières années, la crèche se transforme en zoo avec de
nombreux animaux). Les filles ont pu y faire l’atelier du santonnier et
façonner leur propre santon en terre glaise grâce à Arterra.
Par-dessus tout, ce qui fait chavirer mon cœur chaque
année, lorsqu’on rouvre les cartons de déco, ce sont les santons achetés à la naissance de chacune des filles, leur santon.
Il y a cette gitane qui allaite son bébé, cette femme
avec son petit enfant qui joue à ses pieds, et cette petite fille avec son
chiot dans les bras. Je me replonge des années en arrière quand je les regarde
et je suis si heureuse de les voir disposer à chaque Noël « leur »
santon où elles veulent dans la crèche.
Cette année, miss H. a pris une place
de choix, entre le bœuf et l’âne, à attendre de pied ferme le petit Jésus. Ma
cavalière s’est évidemment postée près du cheval camarguais, tandis que ma
grande s’est mise sous l’olivier avec le petit chat.
Chez nous, la magie de Noël c’est vraiment cette crèche
qui nous ressemble de plus en plus chaque année. Et chez vous ?
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