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vendredi 24 novembre 2017

Dans le bon timing

Il y a 15 ans, je ne savais pas trop quoi penser des enfants (en avoir ou pas). 
Il y a 10 ans, nous avons longtemps attendu notre aînée, et nous imaginions facilement une famille très nombreuse avec 4 ou 5 enfants.
Finalement, nous en avons eu 3, et très rapprochés. Je crois qu’on ne s’est pas trop posé de questions, et tant mieux. 
Aujourd’hui, alors que certains amis ont encore des tout-petits, notre famille n’accueillera plus de bébé. Et c’est flagrant.
Il n’y a plus de parc, de tapis d’éveil, de petit lit, de table à langer, ou de transat. Les jolis petits vêtements bien rangés ont laissé la place à d’autres mal repliés par les enfants qui s’habillent seuls. 
D’ailleurs, les chambres ont perdu de leur rose pour des tonalités plus neutres. Le piano et le violon ont remplacé les jouets qui font trop de musique. 
Dans la bibliothèque, les petits livres en carton se sont fait remplacer par des livres qu’on lit sans les parents.
On ne revient plus de virée shopping avec des bodies ou bloomers mais avec des jeans et des leggings. Les pâtes et l’eau précieuse ont remplacé les petits pots et les couches dans le caddie.
Nos sorties sont de plus en plus freestyle, sans se soucier d’horaires de siestes ou de goûter.
Pour résumer, il n’y a plus de bébé à la maison, mais 3 donzelles prêtes à croquer la vie.
Et ça va. Nous avons de beaux souvenirs de bébés plein de lait en tête mais ça ne nous manque pas. Il n’y a que ces foutues hormones qui donnent cette envie d’être enceinte et d’accoucher, mais pas d’avoir un bébé.
Maintenant, on n’est pas que des parents, on a un équilibre, et oserais-je dire, on revit depuis quelques années. On dort la nuit, on a des discussions avec les filles, on construit une vie de famille où chacun développe sa personnalité, on partage de nombreux moments ensemble, on se construit des souvenirs pour la vie, et c’est bon ! 
J’ai un peu le sentiment que nous sommes dans cet instant de grâce, en suspension, en équilibre, en attendant les affres de l’adolescence.
Ce billet fait écho à celui de Marjolaine, Que le temps s'arrête.
Les accompagner <3 

6 commentaires:

  1. Chez nous aussi maintenant c'est plus facile mais moi j'aimerais bien tout bousculer encore une fois ! On verra si la vie nous offre ça et sinon ce sera très bien aussi !
    Bises

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    1. Rho! J'admire et je te souhaite de tout coeur cette folie!
      Bises

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  2. On est encore entre 2 eaux par rapport à vous et le snif d’un bébé de nous, me manque parfois.

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    1. Il y a toujours un petit truc instinctif avec les bébés, mais bon on a pris un chat ;)

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  3. Oui, on attend l'adolescence sans trop savoir de quoi il va retourner...
    PS : mon prénom c'est marjolaine ;)

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    1. C'est corrigé!
      En effet, c'est la grande inconnue, et déjà le pressentiment que ça être complètement différent selon les tempéraments...

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