Pages

Pages

jeudi 30 mars 2017

Presque jumelles


Miss A est née en juillet 2006, miss E est née en octobre 2007. 15 petits mois et un jour les séparent.
Qui aime bien, châtie bien. Les opposés s’attirent. C’est peu de le dire pour ces deux-là. Elles ont un lien imperceptible entre elles, même si elles ne s’en rendent pas forcément compte.
Petites, elles étaient jumelles, pour tout. Elles faisaient tout ensemble, tout en même temps. Il faut dire que c’était tellement pratique pour nous à gérer (sauf les maladies infantiles). Leur proximité ressortait régulièrement, au grillage qui séparait la crèche de la maternelle, en vacances pour se faire de nouveaux amis, chez papi et mamie lorsque les parents n’étaient pas là.
On s’est attaché à les différencier, comme on aurait pu le faire avec des jumelles. On veillait à ce qu’elles aient leur propre groupe d’amis, leur univers. Peut-être un peu trop. La naissance de la petite sœur a encore plus désolidarisé le duo. Elles sont devenues trio, et une belle cacophonie s’en est suivie. Trois, un chiffre impair où les jeux se font par deux, par roulement, par périodes ou par affinités. Mais rarement les deux grandes ensemble... L’écart d’âge si rapproché entraine une inévitable rivalité.  
Alors, quand on voit réapparaître ce lien, on replonge dans leur petite enfance, dans ce duo à bouclettes, et ça nous réchauffe le cœur. On sait qu’il y a quelque chose entre elles deux, même si c’est souvent la guerre froide à la maison.
Depuis quelques jours, elles ont l’autorisation de rentrer seules de l’école à 16h30, toutes les deux. Cette nouvelle expérience d’autonomie les a soudées. Nous rentrons le soir et les retrouvons complices, remplies d’énergie et de gaieté. C’est presque comme si elles revivent de s’être retrouvées. C’est étrange et étourdissant de voir comme les fratries évoluent. 
Les soeurs ensemble à France Miniature by +Les Petites M Blog 
Ce billet fait écho au post de Marjorie, comme quoi les relations dans les fratries sont vraiment différentes.

2 commentaires:

  1. J'ai vécu un peu la même chose avec ma soeur (16 mois d'écart). L'adolescence n'a pas été la période la plus facile surtout à cause de la rivalité. Mais ça passe.
    Mes aînés, c'est un peu pareil avec leurs 18 mois d'écart. Ils naviguent entre période de complicité et chamailleries intempestives. Ce n'est pas tous les jours simples.

    RépondreSupprimer
  2. Pour le coup j'ai l'impression que l'arrivée d'un troiz dans la fratrie sème un peu le trouble. Les miens se fritent beaucoup plus depuis que TinyFairy est là. Mais peut-être que c'est juste une question d'âge et que ce serait arrivé quand même...

    RépondreSupprimer

N'hésitez pas à me laisser un petit mot ici. Ce blog aime les échanges et le partage.