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jeudi 30 mars 2017

Presque jumelles


Miss A est née en juillet 2006, miss E est née en octobre 2007. 15 petits mois et un jour les séparent.
Qui aime bien, châtie bien. Les opposés s’attirent. C’est peu de le dire pour ces deux-là. Elles ont un lien imperceptible entre elles, même si elles ne s’en rendent pas forcément compte.
Petites, elles étaient jumelles, pour tout. Elles faisaient tout ensemble, tout en même temps. Il faut dire que c’était tellement pratique pour nous à gérer (sauf les maladies infantiles). Leur proximité ressortait régulièrement, au grillage qui séparait la crèche de la maternelle, en vacances pour se faire de nouveaux amis, chez papi et mamie lorsque les parents n’étaient pas là.
On s’est attaché à les différencier, comme on aurait pu le faire avec des jumelles. On veillait à ce qu’elles aient leur propre groupe d’amis, leur univers. Peut-être un peu trop. La naissance de la petite sœur a encore plus désolidarisé le duo. Elles sont devenues trio, et une belle cacophonie s’en est suivie. Trois, un chiffre impair où les jeux se font par deux, par roulement, par périodes ou par affinités. Mais rarement les deux grandes ensemble... L’écart d’âge si rapproché entraine une inévitable rivalité.  
Alors, quand on voit réapparaître ce lien, on replonge dans leur petite enfance, dans ce duo à bouclettes, et ça nous réchauffe le cœur. On sait qu’il y a quelque chose entre elles deux, même si c’est souvent la guerre froide à la maison.
Depuis quelques jours, elles ont l’autorisation de rentrer seules de l’école à 16h30, toutes les deux. Cette nouvelle expérience d’autonomie les a soudées. Nous rentrons le soir et les retrouvons complices, remplies d’énergie et de gaieté. C’est presque comme si elles revivent de s’être retrouvées. C’est étrange et étourdissant de voir comme les fratries évoluent. 
Les soeurs ensemble à France Miniature by +Les Petites M Blog 
Ce billet fait écho au post de Marjorie, comme quoi les relations dans les fratries sont vraiment différentes.

mardi 28 mars 2017

Chronique de trajets parisiens



Difficile de reprendre son souffle dans la course effrénée du quotidien.
Métro, boulot, dodo. Se lever n’est pas un problème, mais lorsqu’il faut quitter le nid, on traîne.
Dans les transports, la rame est bondée, je n’ai pas le choix. Et le train qui ralentit ou s’arrête pour trafic perturbé, ça arrive. Le temps passe et je reste impassible, je lis, je m’enferme dans ma bulle, le retard n’a plus de prise sur moi. Peut-être la force de l’habitude ?
Les voisins qui se touchent, se poussent, s’énervent ou s’insultent me font de la peine. La foule fait ressortir une telle violence en chacun. Je ferme les yeux, je suis sur une plage corse, complètement absorbée par la beauté de la nature paisible.
Telle un automate, je poursuis mon chemin et j’arrive au bureau. Retard ou pas, personne ne relève. Paris blase, son quotidien n’étonne plus.
Des trajets dans les transports en commun à Paris où je ne garde que le beau : 

le "Paradis blanc"dans le métro, le sourire de passagers inconnus, les dévoreurs de séries, les joueurs de Candy Crush, les musiques incongrues des écouteurs, les valises des débuts et fins de week-end, les lecteurs imperturbables, les conversations personnelles, les travailleurs fatigués. Et moi qui les observe.
Santa Giulia, paradis sur terre

lundi 20 mars 2017

Être juiniste



A l’instar des juillettistes ou aoûtiens, l’été dernier nous avons été juiniste (ou junien). Nous avons pris nos congés au mois de juin et avons honteusement fait louper des jours d’école aux filles. L’occasion se présentait, on a réfléchi deux secondes et demi, et nous avons réservé nos vacances en Corse.
C’était une belle expérience de voyager en décalé des autres vacanciers. On se sentait un peu privilégiés comme dans la pub du Loto.  
Partir en vacances en juin est une option qui présente des avantages et des inconvénients. 
Avec le recul, en voici quelques-uns.
Les + :
On profite de la longueur et de la lumière des jours d’été,
on a peu de monde sur la route, sur les plages, à la piscine…,
on a des tarifs plus bas qu’en pleine saison,
on a le plaisir de partir vite en vacances dès que l’envie se fait sentir,
on bénéficie d’une météo douce et ensoleillée, presque moins risquée qu’en août.
Les - :
On trouve le reste de l’été très long sans partir,
on accumule la fatigue en attendant les vacances suivantes à la Toussaint,
on a l’impression de tronquer la fin d’année scolaire et on manque certaines étapes (fête de l’école),
on ne peut pas faire les soldes des vêtements d’été avant de partir.
on ne bénéficie pas de tous les services de pleine saison. 

Malgré tout, on ne regrette pas une seconde. Car la Corse calme et peu envahie est d'une douceur infinie. Cette pause a rechargé nos batteries pour des mois. Nous en parlons encore comme de nos plus belles vacances. 
Nous ne le referons pas cette année, c'est quand même problématique pour l'école. Mais lorsque les filles seront toutes en collège, les cours se terminant plus tôt c'est une option parfaite! 
Et vous? Avez-vous déjà fait louper l'école pour les vacances? D'autres avantages ou inconvénients à noter?   
Sirène de piscine by Les Petites M
Palombaggia Corsica by Les Petites M
Cala Rossa by Les Petites M

jeudi 16 mars 2017

De l'importance de la pause du mercredi

Bientôt 10 ans de temps partiel, 10 ans de mercredis jolis et je mesure ma chance.
Une seule petite journée en milieu de semaine et c’est toute la famille qui souffle. 
Dès le réveil, les enfants sont de bonne humeur à la perspective de la pause de l’après-midi, le mari n’a aucune contrainte familiale dans sa journée de travail et passe un peu de temps avec nous. 

Bien sûr, il y a la réalité: les enfants excités, le marathon d’activités ou les rendez-vous médicaux.
Mais il y a aussi une petite routine ronronnante et rassurante : le petit tour en centre-ville, les courses, le café des copines, ma pause sur le canapé avant de ressortir chercher les enfants à l’école.
Puis nos déjeuners entre filles, la série Friends à la télé, le temps calme pendant qu’on prépare un gâteau pour le goûter. Parfois une belle parenthèse à la médiathèque ou au parc de Sceaux. Ou parfois même, comme sur cette photo, une sortie exceptionnelle pour une avant-première. Le film Disney La Belle et la Bête a fait l'unanimité! 

Et tranquillement le fameux tunnel des 3D : devoirs / douche / dîner. Ce jour-là ce n’est pas la course, et même si on n’est pas dans le timing, ça a moins d’importance.

Le mercredi, je suis une mère-credi à part entière, la maman présente, moi qui ne m’imagine pas une seconde être mère au foyer. 

Je ne comprends pas que ce mercredi en temps partiel, cette bouffée d'oxygène pour toute la famille, ne soit pas possible pour tous les parents qui le souhaitent. Ce temps est si précieux et l’enfance n’est qu’un court instant dans une vie.

10 ans plus tard, les enfants ont toujours autant le cœur en joie de voir leur maman devant l’école à 11h30.
10 ans plus tard, je ne culpabilise plus de laisser deux enfants sur trois au centre de loisirs de temps en temps, pour profiter d'un tête à tête mère fille.
C’est un bel équilibre et une réelle chance pour eux, pour moi, pour notre famille. 
J’ai conscience de cette chance et j’aimerais tant qu’elle soit légitime dans toutes les familles. Je pense à tous les parents qui subissent un rythme qui ne leur convient pas ou qui n’ont pas le choix.
Les trois Belle chez Disney


mercredi 8 mars 2017

Lumière sur les lampes Egmont Toys

Depuis leur naissance, les filles ont des lampes Egmont Toys qui ont accompagné tous les changements de déco des chambres.
Ces veilleuses de la designer Gaëtane Lannoy restent fidèles au poste même si leurs petites propriétaires grandissent. Je crois bien qu'elles font partie des éléments de leur enfance que l'on gardera précieusement.
On aime les savoir là, tout près, pour une histoire du soir ou pour veiller la nuit sur les rêves des filles.
Les lampes Egmont auraient aussi leur place ailleurs dans la maison, on n'a jamais assez de contes de fées dans notre quotidien.
J'ai récemment découvert la boutique de luminaires contemporains et design, Nedgis. Ils ont bien sûr les désormais mythiques lampes Egmont parmi la belle sélection de luminaires design pour enfants, mais aussi de très jolies pièces de designers à prix très corrects. Je craque sur les lampes à poser Brecce en chêne de Marco Stefanelli ou la suspension Papillon d'Elise Fouin.
Lampe lapin Egmont chez Mini H by Les Petites M
Lampe champignon Egmont chez miss A by Les Petites M
Lampe nounours Egmont chez mini H by Les Petites M
Je vous propose de recevoir un lapin ou un petit champignon Egmont Toys du coloris de votre choix. Pour cela, dites moi quelle lampe vous préférez dans la catégorie enfants de Nedgis d'ici le 22 mars.
edit: c'est angèle qui va recevoir une lampe :) Merci à toutes! 



vendredi 3 mars 2017

Morceaux de déco #5 du blanc et des plantes


Mon intérieur est blanc, on peut parfois penser que ça fait trop hôpital, trop aseptisé. Mais le blanc apporte tant de luminosité que j’ai du mal à envisager de peindre un pan de mur.
Plus le temps passe, plus je me rends compte de mon besoin vital de lumière. Pas forcément de soleil, mais de lumière. Les journées d'hiver avec une chape de ciel gris au-dessus de la tête me donnent l’impression de ne pas avoir vu le jour.
Alors bien souvent, je suis bien contente d’habiter au 2e étage, dans un appartement traversant, dans notre cabane à hauteur d’arbres. Et dès que la lumière vient habiter notre intérieur, je savoure. Et mes plantes adorent ça! 
shelfie, selfie d'étagère by Les Petites M
le fauteuil du chat... by Les Petites M
Passion fleurs et petits coquillages by Les Petites M
Ma jungle d'intérieur, oxalys, misère pourpre et equisetum by Les Petites M
Oxalis triangularis by Les Petites M
Les plantes du buffet, oxalis, pilea, jacynthe by Les Petites M