Les souvenirs sont dans les images partagées,
gravées et fixées dans la mémoire.
Depuis que je prends plus de photos (pour moi, pour le blog, avec le
téléphone toujours à portée de main), j'ai l'impression de mieux profiter de
l'instant, contrairement à ce qu'on pourrait penser.
Combien de fois j’ai entendu ces discours culpabilisants sur l’aliénation
du smartphone et des réseaux sociaux ? Combien de fois sortir son appareil
pour prendre une photo, fais de moi une personne qui ne sait pas profiter du moment présent ?
Non, ce n’est pas vrai. J'observe beaucoup plus, j'imprime mentalement
beaucoup mieux ces instants magiques de l'enfance, de la découverte, des
paysages, du joli qui nous entoure.
Et puis, retranscrire notre expérience sur le blog, et poser des mots, fixe
le souvenir, j'en suis persuadée. Quand je serais vieille, j'aurais une
bibliothèque colossale de souvenirs en tête (et j’espère que ce blog sera là
pour me les rafraîchir).
Cet été est encore passé trop vite. Un été où elles ont encore grandi. Chaque
année, je me rends bien compte que ce sont ces 2 mois qui marquent une
transition dans l’évolution de mes filles.
J'ai tenté de graver les images de ces fillettes de 7 ans, 9 ans et 11 ans
dans mon esprit. Elles sont encore jeunes et j'ai pourtant déjà du mal à me
souvenir de leurs bouilles il y a 3 ans, 5 ans...
Mais moi, j’ai un super-pouvoir, celui de prendre des photos et de garder l’émotion
liée à ce cliché. Et puis, j’ai ce blog, pour faire le plein de sensations et
de souvenirs merveilleux, captés au moment d’appuyer sur le déclencheur.
Le pouvoir de mes photos flotte quelque part entre ces deux versions:
celle, filtrée, des clichés likés; celle, spontanée, des souvenirs qui les ont
rendues uniques.
Cet été, il y a eu :