jeudi 27 décembre 2018

Extra au Cirque d'Hiver Bouglione

Cinq ans que nous n’étions pas allés au Cirque. Après Virtuose en 2011 et Phénoménal en 2013, nous avons vu l’édition 2018, Extra au Cirque d’Hiver Bouglione.
A l’unanimité, nous avons senti un profond changement dans le spectacle. Nous avons été beaucoup moins enthousiastes. Moins de numéros épatants, moins de spectateurs dans la salle aussi. Y-a-t-il un lien de cause à effet, je ne sais pas. 
Les nombreuses questions sur le rapport de l’homme à l’animal et sur la place des animaux dans les cirques fait peut-être aussi partie de l’équation. On sait qu'un éléphant n'a rien à faire sur la piste aux étoiles.
En 2019, on ne vient plus au cirque pour voir des animaux sauvages, mais pour des numéros exceptionnels comme ceux des nouvelles formes de cirque: le cirque Plume, Les 7 doigts de la main, le Cirque du soleil...
 
Cette édition 2018 n’était pas à la hauteur, à notre grand regret. Certes, le contorsionniste russe Andrey Romanovski et les clowns Steve et Ryan ont relevé le niveau, mais les autres numéros étaient bien fades, voire déjà vus. 
L’exercice de dressage des pauvres chevaux de Joseph Bouglione n’avait rien à voir avec un seul des numéros du Cirque Gruss ou de Bartabas, et les colombes de Régina Bouglione étaient plutôt capricieuses.

Comble de la tradition passéiste du cirque, les femmes faire-valoir et leurs costumes de mères Noël affriolantes ont fini de nous surprendre d'une bien mauvaise façon. Ces intermèdes à grand renfort de majorettes et de décolletés profonds étaient-ils nécessaires? Mes filles de 12 ans, 11 ans et 9 ans en ont fait la remarque dès la séance terminée. Le mouvement #metoo n'a apparemment pas ouvert les rideaux du chapiteau.
 
Au final, peu de numéros exceptionnels dans ce spectacle, des animaux et des danseuses racoleuses pas à leur place
La question de l’évolution du cirque traditionnel devient cruciale. Des préconisations du ministère de l’Ecologie sont même attendues au printemps 2019. À suivre.
L’orchestre en live, lui, est toujours un bonheur !

mercredi 19 décembre 2018

Notre déco de Noël fétiche

J’ai cédé aux sirènes du jingle bells, malgré mon état d’esprit grinch. Le salon brille de mille feux, entre guirlandes, sapin et crèche. Les enfants sont branchés sur du 220 volts version fatigue extrême. Même le calendrier de l’avent ne suffit plus à les canaliser le matin. 

Dans ce capharnaüm pré-Noël, il reste une déco qui garde la place numéro un dans le cœur de la famille : la crèche provençale, tradition toute droit venue des origines du papa.
Le week-end dernier nous sommes retournés comme chaque année à la foire aux santons et nous avons encore rapportés de nouveaux habitants (ces dernières années, la crèche se transforme en zoo avec de nombreux animaux). Les filles ont pu y faire l’atelier du santonnier et façonner leur propre santon en terre glaise grâce à Arterra. 

Par-dessus tout, ce qui fait chavirer mon cœur chaque année, lorsqu’on rouvre les cartons de déco, ce sont les santons achetés à la naissance de chacune des filles, leur santon.
Il y a cette gitane qui allaite son bébé, cette femme avec son petit enfant qui joue à ses pieds, et cette petite fille avec son chiot dans les bras. Je me replonge des années en arrière quand je les regarde et je suis si heureuse de les voir disposer à chaque Noël « leur » santon où elles veulent dans la crèche. 
Cette année, miss H. a pris une place de choix, entre le bœuf et l’âne, à attendre de pied ferme le petit Jésus. Ma cavalière s’est évidemment postée près du cheval camarguais, tandis que ma grande s’est mise sous l’olivier avec le petit chat.
Chez nous, la magie de Noël c’est vraiment cette crèche qui nous ressemble de plus en plus chaque année. Et chez vous ?


mardi 18 décembre 2018

Thoiry ou le Jardin des plantes pour les illuminations?

Hasard ou non, le Jardin des Plantes et le zoo de Thoiry proposent tous les deux des structures lumineuses représentant des animaux, façon lanternes chinoises géantes.
Ces illuminations de fin d’année réchauffent la visite des parcs animaliers en fin d’année et émerveillent petits et grands. Mais, à choisir, lequel visiter ? 

Au Jardin des Plantes, pour réussir à découvrir les soixante scènes sur le thème des animaux disparus ou en voie de disparition (dinosaures, ours polaires, pandas…) il faut être très patient. Il y a foule, même avec des billets achetés en ligne… Compliqué lorsqu’on vient pour une sortie familiale, l’hiver, dans le froid. 
Après avoir bravé la désorganisation de la file d’entrée, il faut réussir à se repérer dans l’obscurité, plan en mains (difficile de trouver la sortie), parmi les familles parisiennes qui affluent. Prévoir également de faire la queue devant le requin blanc de 30 mètres de long pour avoir son selfie avec lui. 
Autre malus : certaines installations sont vraiment à proximité des vrais animaux du zoo, pas sûre que leur rythme soit respecté. Pour ce bain de foule nocturne, le tarif est assez élevé. 15 euros par adulte, 12 euros par enfant (3 à 12 ans), 14 euros et 11 euros en ligne. Forfait famille à 45 euros sur internet et 48 euros sur place. 
Côté zoo de Thoiry, le prix est aussi élevé (entre 17,90 et 19,90 euros), mais si l’on couple avec une visite du zoo la journée (de 23 à 29 euros), l’accès aux créatures illuminées est gratuit. Si vous venez plus tôt, n’hésitez pas à faire le safari en voiture parmi les animaux, succès garanti auprès des enfants. 
Les installations lumineuses sont un peu à l’écart de la partie où vivent les animaux du zoo, côté château et jardin, et offrent un spectacle d’inspiration chinoise de six cents sculptures. Le parcours dans la forêt entre dragon, lions, zèbres, insectes est plus intimiste. L’ambiance enchantée est dépaysante, sans se sentir oppressé par la foule. 
Autre atout : un marché de Noël d’artisans, des spectacles (danse, jonglage, acrobaties) et une tente chauffée avec boissons chaudes rend la soirée chaleureuse et la sortie accueillante.
Des illuminations à privilégier, pour peu qu’on s’éloigne un peu des parisiens. 

Espèces en voie d’illumination au Jardin des plantes, entrée côté gare d’Austerlitz. De 18 heures à 23 heures, tous les soirs jusqu’au 15 janvier 2019.


Lumières sauvages au Zoo de Thoiry. De 17 heures à 21h30 ou 18h à 22h en février et mars, les mercredis, week-ends et vacances scolaires jusqu’au 10 mars 2019.

 

mardi 11 décembre 2018

Offrir des souvenirs sur papier glacé

Il y a quatre ans, nous avions fait une séance photo famille en studio avec LaShootingBOX. Ce genre de moment surréaliste où tu prends la pose avec les tiens sans vraiment savoir où ça mène. 
J’expose très peu de photos dans mon séjour, mais celle-ci reste, bien en place, sur l’étagère, sans jamais me lasser. Sûrement parce qu’elle fige dans le temps cette famille que nous construisons encore, jour après jour.
Mes petites filles ont de moins en moins leurs traits de bébé, laissant deviner les jeunes femmes qu’elles seront. L’idée de nous faire de nouveau tirer le portrait était comme une évidence. 

L’occasion de réfléchir de nouveau à la forme que prendra cette séance photo :
En studio, à la maison ou en extérieur ?
A quelle date, en quelle saison ?
Avec quelles tenues, quel style, quelles poses ?
Et quelle sera la destination de ces nouveaux clichés ? 

En tout cas, il faut sauter le pas et ne pas hésiter à s’offrir ou se faire offrir ce cadeau qui reste. Alors pour Noël, si vous tentiez ce cadeau souvenir plutôt qu’un cadeau matériel ?
L’occasion de vivre cette expérience et d’en garder une trace précieusement. Le temps passe mais les souvenirs restent. 
N’hésitez pas à enclencher la fabrique à souvenirs. 
Avec le code promo MARIONNETTESLSB vous avez 25% de réduction sur n’importe quel coffret de LaShootingBOX.